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Un oiseau plusieurs, des lyres

    Un oiseau plusieurs, des lyres nous entraîne du côté de chez Denis et Marjorie, un couple enlisé dans son privé. Avec eux, nous plongeons dans le plus intime du petit quotidien, celui de deux êtres qui se débattent et s'écharpent dans une relation qui se délite au gré des jours. Nous les suivons alors jusqu'au plus sordide de leur déchéance et à ne plus savoir démêler ce qui peut, encore et toujours, les tenir ensemble. Voire ce à quoi, ils sont obstinément et définitivement, fidèles.

   Un oiseau plusieurs, des lyres nous parle d'amour, de ce qui le fonde, de ce qui le défigure et de ce qui peut peut-être le sauver. Si ce n'est cela toute la question, la pièce nous parle de ce que peut-être cette aventure peu convenue d'être deux à deux.

Face à l'aube, tenir la nuit

   Face à l’aube, tenir la nuit donnent à entendre des voix à des temps précis du déroulé des existences ordinaires. Entre temps qui tape et temps qui tique, des langues déliées à l’inattendu et qui livrent soudain un des aspects particuliers qui les impliquent ou les a impliqués à la vie.

     Alors dans le florilège de ces voix, émergent des échos peut-être de ce qui nous impliquent nous-mêmes à ce que nous vivons quand nous parlons, sans crier gare, de certaines facettes de nos vies.

Des courtes et des pas mûres

    Des courtes et des pas mûres présente des focus, comme des fenêtres ouvertes et d'intensité variable sur les petites truculences qui peuvent faire ce qu'on appelle parfois le sel de la vie. Il y a les circonstances du quotidien et comment les êtres dedans s'y retrouvent impliqués.

   Peut-être alors d'une certaine façon, nous avons le sentiment de baigner tantôt dans le stupidement tragique, tantôt le singulièrement poignant, autant absurde que lumineux, de la plate banalité que nous incarnons quand nous n'en sommes pas directement les témoins.

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